24 - Il y a des jours...

Il y a des jours avec, des jours sans

De ces jours où coule le sang

Comme coule mes larmes, je m’alarme

Ma vie vire au drame, dur comme le macadam

De ces jours sé-po, toujours au calme

Je squatte le réseau, à écouter OKLM

Je dépose mes proses dans tous les cas

Jour avec, jour sans, je le jure je reste comme sa

De ces jours sombres, séjours à l'ombre, idée noire, désespoir

Assis sur un banc j'écris de mon sang, nan

Ce n’est pas mistral gagnant

C’est trop glaçant, trop poignant,

Il y a des jours où tout va bien d'autre ou tout va mal,

Dans ceux où tout va bien j'aimerais que tout aille mal,

Quand tout va bien c’est trop banal,

L’amour est mort quand il est amer,

Ce texte, une bouteille de plus à la mer,

Le message est clair, il frappe comme l'éclair

Mais ce qui gronde ce n’est pas le tonnerre

Mais les vers d’un énerver autour d’un verre

Je bois, je fume et puis je m’en fou, je tire sur un zédou

Pour mieux écrire un texte de relou, à moitié ré-bou

Ma vision de cette vie devient floue, c’est un rebut

Tout me rend fou, dès le début mes textes avaient pour but

De noyer dans l’encre cette vie avant qu’elle nous bute !

Si tu écoutes une jolie chanson,

Un slow façon joe dassin,

Que tu me dis "allez dansons",

Je ne te fais pas de dessins,

Tu te trompes de destinataire

Je ne suis pas fleur bleue c'est clair,

Moi quand j'écris des vers,

Je te décris l'envers du décor,

Et je continuerais encore et encore,

Tant que la vie me mettra des coups,

Des fois je suis ce boxer qui encaisse tout,

Il y a des jours comme sa ou tu t'en fou,

Tout va bien le soleil brille

Et tu te sens le roi de la ville,

Du wu tang à fond dans ta caisse,

Tu profites et comme rien ne presse,

Tu passes repasse trépasse dépasse,

Des Grands Boulevards aux petites impasses,

Impossible de me toucher, fermer vos bouches et sachez

Que du lever au coucher, le soleil je ne fais que le tutoyer !