6 - Lyrics & Lycée

Il y a plus de 10 ans déjà

Te souviens-tu de cette époque-là ?

Quand il n’y avait ni frein ni loi

Comptait seulement nos rêves

Et qu’au-dessus de leurs règles

Nous avions battu notre toit…

Il y a plus de 10 ans déjà

Te souviens-tu de cette époque-là ?

Quand il n’y avait ni frein ni loi

Comptait seulement nos rêves

Et qu’au-dessus de leurs règles

Nous avions battu notre toit

L’école de la république : notre aire de jeux

Et dans les couloirs du lycée c’était

La Dream Team de Jordan mais en mieux

Sous leurs yeux, les pires délires nous liaient

Dès les 1éres heures leur lieu public nous était privé

Rivé sur la montre sans se soucier de leur cours

C’était notre monde à nous, de leur discours nous étions sourds

Saoul d’une envie de liberté, prisé de fraternité

Je retiens de nos galères l’égalité de ces minutes magiques

Minute d’insouciance, frisant l’inconscience, c’était notre éthique

Epique, et puis quand d’un rien nous devenions fous

Fou rire assuré, rassuré vous je me souviens de tout

Je pense a ces potes devenu frère

Nico/Naim & tous ceux qui nous rendais fière

Quand tout était bon pour bondir, rebondir

Brandir nos pires conneries avec satire

Pour se foutre de la geule de leur système

Et vivre en omettant nos problèmes

Quand je me les remémore

C’est sans regret ni remords

Comme l’ennui était l’ennemi à mettre à mort

S’enfiler une vodka en philo ou en sport

Et sécher le sport ou la philo le lendemain c’était fort

Mais vivre ensemble comme une famille

Se sentir invincible comme les princes de la ville

Suspendre le temps et repousser l’avenir de 10 ans

C’était dément, des monts de franchis, démon affranchis

Sans tricher, la réussite fut au bout du tunnel

Immortel, et 10 ans après de tout cela je me rappel !

Où sont passé ces 3 années

Un peu dans nos gènes

Beaucoup dans notre identité

Nous étions très jeunes

Mais cette culture nous a structurés

Et aujourd’hui notre présent en ai l’hériter

Où sont passé mes frères de galères

Au 4 coins de la terre

Lier par nos souvenirs et fière

On ne s’oublie pas, scelle sa d’un sceau de fer